Depuis gamin, Benjamin est fasciné par la poésie, par le fait d'écrire - des mediums pour lui synonyme de déconstruction du langage normé, de rebellion et d’insolence.
Énorme fan du slam et de rap, c’est là qu’il découvre la poésie et l’écriture. Elle lui sert à nommer les silences, à ouvrir les mâchoires serrées. Il dit que le mot l’a toujours précédé, suivi, traversé. Il a la conviction que les mots sont puissants, et est convaincu par l’idée que l’intime est politique, que nos voix sont des territoires de résistance.